Logo

La Jimbr'tée

Atelier Tisselaine

Les teintures végétales

LES DIFFÉRENTS PIGMENTS TINCTORIAUX - Les plantes sont plus ou moins tinctoriales.

Les pigments jaunes, regroupés sous le nom de « flavonoïdes » sont présents dans la plupart des plantes.

Tous les flavonoïdes ne teignent pas en jaune.

Les baies de sureau noir, les mures, le cassis, le yèble entre autres, permettent d’obtenir différents violets, malheureusement pas très solides comme couleur et qui ont la particularité de virer au gris ou gris-bleu sous l’action du savon ou de substances alcalines.

Tous les jaunes ne sont pas flavonoïdes.

Ainsi, le safran, le curcuma, l’épine-vinette, le mahonia à feuilles de houx, pour ne citer qu’eux, teignent en différents jaunes. Ce sont des plantes à « caroténoïdes ».

le jaune

Les plus connues sont :

Les pigments rouges sont plus difficiles à extraire s’ils se trouvent avec le pigment jaune, ex : chez le millepertuis et la carthame.

Ils sont à l’état naturel :

le rouge

Les pigments bleus, indigo ou pastel seront utilisés par trempages successifs dans une « cuve » préparée à l’avance.

Les pigments verts sont obtenus de manière indirecte :

le vert

La couleur marron et toutes ses déclinaisons s’obtient principalement avec le noyer dont on utilisera les feuilles, l’écorce, les bogues de noix.

Parmi les plantes courants qui colorent en brun on peu citer :

le marron

LA RÉCOLTE

récolte
- Photos : Julien CLAPOT - 
récolte
- Photos : Julien CLAPOT - 
récolte
- Photos : Julien CLAPOT - 

Fleurs : début de floraison.

Feuilles – rameaux – plantes entières : avant floraison, par beau temps, le matin après la rosée.

Racines : le soir à l’automne

Écorces et bois : au printemps pour les résineux, en automne et fin d’hiver pour les feuillus.

Lichens : fin hiver après une période de pluie.

Champignons

Fleurs : à utiliser telles quelles.

Feuilles ou plantes entières : à hacher.

Racines et bois : à écraser ou à broyer, ainsi que les écorces.

Baies : à écraser.

Les lichens se réduisent facilement en poudre.

Fleurs, feuilles, racines peuvent être mises à sécher, les baies mises au congélateur.

LE MORDANÇAGE

En règle générale la laine doit être préparée pour recevoir la couleur. C’est le mordançage. Cela consiste à maintenir la laine à 90° pendant une heure dans un bain d’eau additionnée d’alun et de tartre dans la majorité des cas.

Le mordançage peut également se faire avec du sel d’étain ou de chrome.

La soie se mordance par trempage dans un bain additionné uniquement d’alun et de tartre pendant une nuit.

Le coton et le lin seront également mordancés.

Certaines matières colorantes, brou de noix par exemple, ne nécessitent pas de mordançage.

LA RECETTE

teinture
teinture
teinture

Même poids de plantes fraîches que de laine à teindre, le double des plantes si elles sont séchées.

Faire bouillir les plantes au moins une heure. Tamiser.

Mettre la laine, le plus souvent mordancée (alun-tartre), pendant environ une heure, sans faire bouillir.

Rincer : attention au choc thermique, risque de feutrage.

Les couleurs peuvent être nuancées en cours de teinture par adjonction de sels métalliques :

à suivre...

Pour les petits et les grands